Le bonheur du vendredi #1

Je me suis rendu compte que personne n’avait la même conception du bonheur. C’est pourquoi j’ai décidé d’en donner ma propre définition qui suivra.
J’aimerais donc que vous, lecteur ou lectrice, me donniez votre conception du bonheur. Les règles sont simple :
1) répondre à la question  » qu’est-ce que le bonheur pour vous ?  »
2) faire un texte de plus ou moins 150 mots
3) terminer le texte par une phrase résumant l’entièreté de votre idée ( cette phrase commencera donc par : le bonheur pour moi )
4) poster votre texte en commentaire d’un article portant le titre  » Le bonheur du vendredi #  »
5) ne pas avoir honte de votre avis ni de votre façon d’écrire. Chaque avis venant du cœur en touchera un autre.

Voilà, j’attends vos textes ! J’ai déjà hâte de vous lire !
Comme dit précédemment, j’ai moi-même pondu un petit texte à ce sujet, le voici :

Le bonheur pour moi c’est simple : tout sauf la réalité. Je ne conçois pas le bonheur dans le monde dans lequel je vis et évolue. Un vrai état d’euphorie, de plénitude, d’accord total avec ce qui nous entoure ne peut exister dans la réalité. Il faut se transporter, user de son imagination pour atterrir dans un monde parallèle, construit expressément pour nous-même. Les soucis de la vie quotidienne y sont inexistants puisque la définition même d’une utopie est d’être un lieu sans défaut. Une sorte d’environnement parfait.

Mais à quoi ressemble mon utopie ?
Je ne dirais pas qu’elle peut se résumer à un seul endroit. C’est un peu de Paris sans sa mauvaise humeur, un peu de l’écosse sans la pluie, un peu route déserte sans temps qui passe. Les minutes y sont figées, rien n’y bouge sauf l’essentiel. On voit cet endroit avec un regard différent, un regard muni d’un filtre sépia qui gomme tous les défauts d’un paysage. Le soleil baigne ce lieu sans jamais brûler un seul centimètre de peau, l’eau y joue un certain rôle sans jamais provoquer la noyade d’une personne. Et le plus important : on y est seul face aux gens que l’on aime. Ce qui empiète sur mon bonheur personnel est sans nul doute toutes ces hypocrites, toutes ces filles de joie qui chaque jour me rappellent un peu plus que je n’ai rien à faire là. Dans mon monde elles sont inexistantes. Je n’y vois que ma famille que je ne connais pas encore, l’homme que j’aime toujours sans visage, mes enfants dépourvus de prénom. Mon avenir reste incertain dans ce monde. Mais plus les jours s’écouleront, plus les déceptions de ma vie réels grandiront. Et plus elles grandiront, plus je me réfugierai dans ce petit coin de paradis. C’est ainsi qu’il se formera.
Mon bonheur,en résumé, c’est de ne plus être là que quand on a besoin de moi.